We use cookies to help you navigate efficiently and perform certain functions. You will find detailed information about all cookies under each consent category below.
The cookies that are categorized as "Necessary" are stored on your browser as they are essential for enabling the basic functionalities of the site. ...
Necessary cookies are required to enable the basic features of this site, such as providing secure log-in or adjusting your consent preferences. These cookies do not store any personally identifiable data.
Functional cookies help perform certain functionalities like sharing the content of the website on social media platforms, collecting feedback, and other third-party features.
Analytical cookies are used to understand how visitors interact with the website. These cookies help provide information on metrics such as the number of visitors, bounce rate, traffic source, etc.
Performance cookies are used to understand and analyze the key performance indexes of the website which helps in delivering a better user experience for the visitors.
Advertisement cookies are used to provide visitors with customized advertisements based on the pages you visited previously and to analyze the effectiveness of the ad campaigns.
Les femmes en afrique sont victimes de diverses formes de discrimination et de violence, à la fois hors ligne et en ligne. Ces dernières années, le problème du harcèlement en ligne s’est accentué, de nombreuses femmes africaines étant victimes de harcèlement sur les plateformes de médias sociaux, les sites web et d’autres espaces en ligne. En 2020, l’UNESCO et le Centre international des journalistes ont mené une enquête sur la violence en ligne à l’encontre des femmes dans 15 pays, dont le Ghana et le Nigeria. Ils ont constaté que 73 % des femmes journalistes ayant participé à l’enquête avaient subi des violences en ligne, Facebook et Twitter étant classés parmi les plateformes les moins sûres pour les femmes journalistes.
Le harcèlement en ligne peut prendre de nombreuses formes, notamment les commentaires sexistes, les insultes, les menaces de violence et la diffusion non consentie d’images intimes. Les femmes africaines sont souvent prises pour cible en raison de leur sexe, de leur race et de leur appartenance ethnique, ainsi que de leurs opinions politiques, de leurs croyances religieuses et de leur orientation sexuelle. Les femmes qui s’expriment sur des questions sociales et politiques ou qui participent à des activités militantes sont particulièrement vulnérables au harcèlement en ligne.
Tout ceci a de graves conséquences pour les femmes africaines, tant sur le plan personnel que professionnel. Il peut conduire à l’anxiété, à la dépression et à d’autres problèmes de santé mentale, et nuire à leur réputation et à leurs perspectives de carrière. Il peut également avoir un effet dissuasif sur la liberté d’expression, les femmes hésitent à exprimer leurs opinions en ligne par crainte d’être harcelées.
Malgré ces difficultés, les femmes africaines luttent contre le harcèlement en ligne. Elles utilisent les plateformes de médias sociaux pour sensibiliser au problème et partager leurs expériences. Elles plaident également en faveur de lois et de politiques plus strictes pour protéger les femmes contre le harcèlement en ligne.
En 2022, Dans le cadre des 16 jours d’activisme contre les VBG, L’ AWDF a financé la Fondation des Jeunes Amazones pour le Développement pour mettre en œuvre la campagne #BloqueLe.Cette campagne visait à réduire les violences en ligne et porter la voix des filles & des femmes sur ces violences
Au Kenya, par exemple, un groupe de blogueuses et d’activistes a lancé une campagne intitulée “Bloggers Association of Kenya Against Online Abuse” afin de sensibiliser au harcèlement en ligne et d’apporter un soutien aux femmes qui en ont été victimes. En Afrique du Sud, la campagne #AmINext a été lancée en réponse aux taux élevés de violence à l’égard des femmes, en ligne et hors ligne.
Il est important que les plateformes en ligne prennent des mesures pour prévenir la violence en ligne et protéger leurs utilisateurs, en particulier les femmes. Les gouvernements doivent également adopter des lois efficaces pour punir les auteurs de violences en ligne et sensibiliser la population à ce problème. Les femmes doivent être encouragées à signaler les violences en ligne et à chercher de l’aide pour surmonter les effets de cette violence.
Selon un rapport de Amnesty International, · Dans tous les pays, 61 % des femmes ayant déclaré avoir subi des violences ou du harcèlement en ligne ont affirmé que cela avait provoqué une baisse de l’estime de soi ou une perte de confiance en soi.
Voici quelques conseils pour faire face au harcèlement en ligne :
Ne répondez pas : Répondre à un harceleur en ligne ne fera souvent qu’empirer la situation. Il est préférable d’ignorer les messages et les commentaires offensants.
Bloquez les personnes qui vous harcèlent : La plupart des plateformes de médias sociaux ont une fonction de blocage qui vous permet de bloquer les personnes qui vous envoient des messages offensants. Utilisez cette fonctionnalité pour vous protéger.
Signalez les abus : La plupart des plateformes de médias sociaux ont également une fonction de signalement qui vous permet de signaler les comportements abusifs. Signalez tout comportement qui vous met mal à l’aise ou qui vous harcèle.
Prenez soin de vous : Le harcèlement en ligne peut être épuisant et stressant. Prenez soin de vous en faisant des activités que vous aimez, en passant du temps avec des amis et en parlant à un professionnel si vous en ressentez le besoin.
Partagez votre expérience : Parlez à des amis ou à des membres de votre famille de votre expérience de harcèlement en ligne.