We use cookies to help you navigate efficiently and perform certain functions. You will find detailed information about all cookies under each consent category below.
The cookies that are categorized as "Necessary" are stored on your browser as they are essential for enabling the basic functionalities of the site. ...
Necessary cookies are required to enable the basic features of this site, such as providing secure log-in or adjusting your consent preferences. These cookies do not store any personally identifiable data.
Functional cookies help perform certain functionalities like sharing the content of the website on social media platforms, collecting feedback, and other third-party features.
Analytical cookies are used to understand how visitors interact with the website. These cookies help provide information on metrics such as the number of visitors, bounce rate, traffic source, etc.
Performance cookies are used to understand and analyze the key performance indexes of the website which helps in delivering a better user experience for the visitors.
Advertisement cookies are used to provide visitors with customized advertisements based on the pages you visited previously and to analyze the effectiveness of the ad campaigns.
Alors que nous commémorons la Journée internationale des droits des femmes 2025, le Fonds africain pour le développement de la femme (AWDF) revient sur les victoires remarquables, les défis persistants et la résilience inébranlable des mouvements féministes à travers le continent africain. Grâce à des discussions approfondies avec nos partenaires, nous avons recueilli des témoignages puissants de persévérance, de plaidoyer et d’impact transformateur.
Le thème de cette année, « Pour TOUTES les femmes et les filles : droits, égalité et autonomisation », met en lumière l’urgence de soutenir les mouvements féministes et d’assurer que la justice de genre demeure une priorité face à une résistance grandissante. Cet article amplifie les voix des partenaires AWDF — KASA, Leading From South et KOMBOA — en République démocratique du Congo, au Niger, au Mozambique, en Angola, au Zimbabwe et au Nigeria. Ces organisations féministes continuent de briser les barrières et de défendre les droits des femmes et des communautés marginalisées.
Basé au Nord-Kivu, le Réseau Femmes et Développement Nord-Kivu (REFED-NK) milite pour les droits des femmes depuis 2004. L’organisation travaille sans relâche pour protéger et autonomiser les femmes, les filles et les groupes marginalisés, malgré une instabilité persistante et de graves violations des droits humains dans la région.
“La situation actuelle de notre ville est extrêmement alarmante, marquée par de graves violations des droits humains, notamment des violences sexuelles contre les femmes et les jeunes filles. Depuis le 23 janvier, nos activités sont suspendues en raison de l’insécurité croissante. Nous n’avons plus accès à notre bureau, la sécurité de notre personnel étant prioritaire. Cependant, nous gardons espoir que la paix sera bientôt restaurée et que nous pourrons de nouveau faire entendre nos voix pour la justice et l’égalité.” — Deborah Mupita, Secrétaire Exécutive, REFED-NK
L’appel à la justice transitionnelle pour les femmes congolaises victimes de guerre reste au cœur de la mission de REFED. En temps de crise, leur plaidoyer est plus essentiel que jamais.
La Cellule Nigérienne des Jeunes Filles Leaders (CNJFL) s’engage à renforcer le leadership des filles et des femmes, à lutter contre les violences basées sur le genre et à promouvoir l’éducation et l’accès aux soins de santé au Niger. Cependant, leur mission est de plus en plus entravée par des forces conservatrices qui tentent de freiner les avancées.
“Les normes socioculturelles conservatrices et l’opposition de certains groupes religieux et politiques entravent la mise en œuvre de nos initiatives. Malgré ces obstacles, nous avons adopté des approches transformatrices qui nous permettent de poursuivre notre travail efficacement. Cette année, nous avons organisé avec succès des camps de mentorat et de leadership, offrant à plus de 60 jeunes filles issues de milieux urbains et ruraux les compétences nécessaires pour devenir des actrices du changement.” — Halimatou Zika, Présidente, CNJFL
Les réalisations de CNJFL sont rendues possibles grâce à la solidarité indéfectible de ses alliés féministes, notamment AWDF, Les Elles du Sahel et ONG FAD.
Au Mozambique, Associação das Mulheres para Promoção de Desenvolvimento Comunitário (AMPDC) joue un rôle clé dans la promotion de la justice de genre. Son travail vise à influencer les mentalités, combattre les violences basées sur le genre et autonomiser économiquement les femmes.
“L’une de nos plus grandes réussites a été la mise en place de l’Observatoire du féminicide et du Système unifié de prévention et de réponse aux violences basées sur le genre. Le soutien des institutions publiques et des mouvements féministes de la province de Sofala a été déterminant pour impulser un changement institutionnel.” — Angela Jorge, Directrice Exécutive, AMPDC
Malgré les défis systémiques, Mwana Pwo en Angola continue de fournir des informations essentielles sur la santé sexuelle et reproductive, porté par un profond sens du devoir et une passion inébranlable.
“Ce qui me motive, c’est mon engagement profond, ma passion et mon amour pour ce travail. Soutenir les jeunes femmes ayant survécu à la violence et à l’oppression a été l’aspect le plus puissant et transformateur de mon parcours. Même dans nos moments les plus difficiles, nous devons garder la tête haute et continuer d’avancer.“
— Aida Gilberto João, Assistante Genre, Mwana Pwo
Nyaradzo Mashayamombe, fondatrice et directrice exécutive de Tag a Life International, reste inébranlable dans son combat pour les droits des femmes au Zimbabwe et à travers l’Afrique.
“Malgré la montée des mouvements anti-femmes, je puise ma force dans les femmes qui nous ont précédées. Elles se sont battues pour nos droits, et il est maintenant de notre devoir de prendre le relais. Chaque fois qu’une jeune fille termine notre programme de mentorat économique et de leadership (LEMS) et entre dans la vie publique — que ce soit en politique ou dans les affaires — c’est une victoire. L’une de nos jeunes femmes est même devenue maire, prouvant que l’activisme féministe mène à un véritable changement.“
L’une des réalisations majeures de son organisation a été de mener le plaidoyer pour l’adoption de la loi d’amendement de l’éducation, qui a été signée par le président du Zimbabwe. Cette législation garantit aux filles issues des communautés rurales et à faible revenu l’accès à une éducation de base financée par l’État.
Au Nigeria, la Girl Child Art Foundation utilise le pouvoir de l’art, du récit et du plaidoyer pour lutter contre les violences basées sur le genre.
“Nous refusons d’être réduites au silence. À travers des fresques murales, des ateliers communautaires et l’expression créative, nous créons des espaces sûrs où les filles reprennent possession de leur voix. Pour nous, c’est la preuve que l’art ne se limite pas à la peinture et au dessin — c’est un puissant moyen d’expression, de guérison et de transformation.“
— Blessing Onyejike-Ananaba, Directrice exécutive, GCAF
Les témoignages des partenaires d’AWDF soulignent le rôle vital du financement féministe pour assurer la résilience, la croissance et la durabilité des mouvements féministes de base. Dans des régions où l’espace civique se réduit et où l’opposition se renforce, des organisations comme AWDF fournissent un soutien crucial permettant aux militantes de poursuivre leur combat malgré les difficultés croissantes.
En cette Journée internationale des droits des femmes 2025, nous réaffirmons notre engagement à #AccelerateAction — en veillant à ce que les mouvements féministes à travers l’Afrique restent forts, impactants et durables. La lutte pour la justice et l’égalité de genre se poursuit, portée par la solidarité indéfectible des femmes déterminées à créer un changement durable.