[tp lang=”en” not_in=”fr”]Tuesday, April 14th 2015 marked the first anniversary of the abduction of the over 200 girls from Chibok in Northern Nigeria. To commemorate the occasion, AWDF, in conjunction with the University of Ghana’s Centre for Gender Studies and Advocacy (CEGENSA), organised a peaceful candlelight vigil where Ghana’s Minister for Gender, Children and Social Protection, the Honourable Nana Oye Lithur, delivered a powerful and moving address, affirming Ghana’s solidarity with the Nigerian people and called for the safe return of the girls:
Members of the Diplomatic Community
Chief Executive Officer, the African Women’s Development Fund (AWDF), Theo Sowa
Representatives from AWDF and CEGENSA
Students
Ladies and Gentlemen
I thank you for inviting me to this solemn ceremony. Exactly a year ago, more than 230 girls, with hope for a better future were in school at Chibok in Northern Nigeria. They knew that they would finish secondary school and continue to pursue their dreams of an accomplished educated life that they could pass on to their children’s children. They knew that education was the sure way to working in any of their country’s corporate institutions or creating their own businesses to improve the economic conditions of their families. They had parents who were regularly expectant of the results from their investment in their children’s education.
But then all these dreams came to an abrupt end. The world woke up to the rude shock of the abduction of these girls by militant group Boko Haram. The shock of this marauding swoop by Boko Haram resulted in demonstrations and calls from peoples of all walks of life worldwide for the return of the girls. Nigerian campaigners used social media, particularly Twitter, to raise awareness about the kidnapping. The #bringbackourgirls online campaign caught on well with notable personalities like First Lady of the United States Michelle Obama and Democratic Presidential nominee hopeful Hillary Clinton as well as a number of prominent celebrities, joining it.
Ladies and Gentlemen, this heinous crime attracted the attention of many countries, which offered their assistance to Nigeria for the girls’ return or rescue:
ECOWAS member countries have stood up to the fight for the return of these girls. On the 17th of January this year, I chaired an ECOWAS meeting of Gender Ministries West Africa. After the meeting, we issued a Declaration that described as “unacceptable and intolerable, the act of lawlessness and impunity demonstrated through the abduction of the Chibok girls…” We noted the “direct and indirect consequences of insurgency ” and reaffirmed “our strong support to the government and people of Nigeria.”
I made a similar call at the 59th Session of the UN Commission on the Status of Women. I asked for the “immediate and unconditional release of the more than 200 Chibok girls and other abducted persons in Northern Nigeria.”
The Chairman of ECOWAS, President John Mahama, speaking to West African representatives in Germany recently noted that “no country can say that the Boko Haram threat is too far away to be affected” and that “the whole continent is under threat.” President Mahama, as Chairman of ECOWAS, has led the call for the creation of a multinational force to deal with Boko Haram. Currently, Nigeria, Cameroun, Chad and Benin have contributed troops to fight Boko Haram.
Indeed, the hearts of many were gladdened recently, when it was reported that the headquarters of Boko Haram had been retaken.
Each of the last 365 days has passed with parents of our daughters going to bed, wondering what could be happening to their [children]. I am glad that the concern for the return of these girls has not waned.
The Chibok girls have still not been returned. We need to sustain the campaign; and that is why I commend the African Women’s Development Fund (AWDF) and the Centre for Gender Studies and Advocacy (CEGENSA) for putting this programme together. This public show of support for the families and parents of the missing girls is indeed timely
Ghana as a country shares the pain of the parents of the girls. We as a People and Government commit to do all in our power to help find the girls.
Our President who is ECOWAS Chairman is leading this crusade for the return of the girls and we know they shall be found.
May God bless us all and help #bringbackourgirls![/tp]
[tp lang=”fr” not_in=”en”]Mardi 14 Avril 2015 a marqué le premier anniversaire de l’enlèvement de plus de 200 jeunes filles à Chibok dans le nord du Nigeria. Pour commémorer l’occasion, AWDF, en collaboration avec le Centre de l’Université du Ghana pour les études du genre et de plaidoyer (CEGENSA), a organisé une veillée aux chandelles pacifique où le ministre ghanéen pour le genre, l’enfance et la protection sociale, l’honorable Nana Oye Lithur, a livré un puissant et émouvant discours, affirmant la solidarité du Ghana avec le peuple nigérian et a appelé à un retour sûr des filles:
Les membres de la communauté diplomatique
La Chef de la direction, Fonds Africain de développement de la femme (AWDF), Theo Sowa
Des représentants d’AWDF et CEGENSA
Étudiants
Mesdames et Messieurs
Je vous remercie de votre invitation à cette cérémonie solennelle. Il y a exactement un an, plus de 230 filles, avec l’espoir d’un avenir meilleur étaient à l’école de Chibok au nord du Nigeria. Elles savaient qu’elles allaient terminer l’école secondaire et continuer à poursuivre leurs rêves, une vie instruite et accomplie qu’elles pourraient transmettre aux enfants de leurs enfants. Elles savaient que l’éducation était le moyen sûr de travailler dans l’une des institutions de leur pays ou de créer leurs propres entreprises pour améliorer les conditions économiques de leurs familles. Elles avaient des parents qui étaient régulièrement dans l’attente des résultats de leur investissement dans l’éducation de leurs enfants.
Mais tous ces rêves ont connu une fin abrupte. Le monde se réveilla rudement du choc de l’enlèvement de ces jeunes filles par le groupe militant Boko Haram. Le choc de cette attaque surprise par Boko Haram a abouti à des manifestations et appels de personnes, de toute origine et dans le monde entier, pour le retour des filles. Les militants nigérians ont utilisé les médias sociaux, notamment Twitter, pour sensibiliser à l’enlèvement. Le #bringbackourgirls, campagne en ligne a attiré des personnalités notables comme la Première Dame des Etats-Unis Michelle Obama et la candidate démocrate Hillary Clinton ainsi qu’un certain nombre de célébrités de premier plan.
Mesdames et Messieurs, ce crime odieux a attiré l’attention de nombreux pays, qui ont offert leur aide au Nigeria pour le retour ou le sauvetage des filles:
Les pays membres de la CEDEAO se sont levés dans la lutte pour le retour de ces jeunes filles. Le 17 Janvier de cette année, je présidais une réunion de la CEDEAO sur l’égalité des ministères en Afrique de l’Ouest. Après la réunion, nous avons émis une déclaration qui décrit comme “inacceptable et intolérable, l’acte d’anarchie et d’impunité démontré par l’enlèvement des filles de Chibok …” Nous avons noté les “conséquences directes et indirectes de l’insurrection” et avons réaffirmé “notre solide soutien au gouvernement et au peuple du Nigeria. “
Je fis un appel similaire à la 59e session de la Commission des Nations Unies sur la condition de la femme. Je demandai à la “libération immédiate et inconditionnelle des plus de 200 filles de Chibok et d’autres personnes enlevées dans le nord du Nigeria.”
Le Président de la CEDEAO, le Président John Mahama, parlant aux représentants d’Afrique de l’Ouest en Allemagne a récemment noté qu’ «aucun pays ne peut dire que la menace Boko Haram est trop loin pour être affecté» et que «l’ensemble du continent est menacé.” Le président Mahama , en tant que président de la CEDEAO, a conduit l’appel à la création d’une force multinationale pour faire face à Boko Haram. Actuellement, le Nigeria, le Cameroun, le Tchad et le Bénin ont fourni des troupes pour combattre Boko Haram.
En effet, le cœur de beaucoup s’est réjoui récemment, quand il a été signalé que le siège de Boko Haram avait été repris.
Au cours de chacun des 365 derniers jours les parents de nos filles allaient se coucher en se demandant ce qui pouvait arriver à leurs [enfants]. Je suis heureuse que la préoccupation pour le retour de ces filles n’ait pas diminué.
Les filles de Chibok n’ont toujours pas été retrouvées. Nous devons soutenir la campagne; et voilà pourquoi je félicite le Fonds Africain de développement de la femme (AWDF) et le Centre pour les études du genre et de plaidoyer (CEGENSA) de développer ce programme ensemble. Cette manifestation publique de soutien aux familles et aux parents des jeunes filles disparues se fait en effet en temps opportun
Le Ghana comme pays partage la douleur des parents des jeunes filles. Nous, en tant que peuple et au Gouvernement, engageons à faire tout ce qui est en notre pouvoir pour aider à trouver les filles.
Notre président, qui est le président de la CEDEAO, est à la tête de cette croisade pour le retour des filles et nous savons qu’elles doivent être trouvées.
Que Dieu nous bénisse tous et nous aide #bringbackourgirls![/tp]