[tp lang=”en” not_in=”fr”]Agnes Filimoni’s story begins typically for this 30-year old mother from Mtembo Village in Malawi’s Chitera traditional authority. Here, the high rate of child marriages and pregnancies is often motivated by desperation to escape poverty and have food to eat.
Agnes was pushed into an early marriage to seek refuge from sexual abuse by her stepfather. At fifteen she ran away from home to live with her grandparents but soon ended up in a relationship with a man who helped her to finish primary school after which the two were married.
But her husband became abusive following the birth of her first child. With no source of help she endured years of marital abuse. On top of that, her first child dropped out of school.
Invited to attend a community awareness programme on the rights of women organized by Girls Empowerment Network (GENET), Agnes took the bold step to join this network. When they saw her natural leadership qualities, she was encouraged to set up a GENET network in her own village. She did and is currently the chair of the Tikondane Women’s group.
Agnes and the eighteen members of her new group were given crash courses in business management, life and leadership skills and a start-up capital of 250,000 Kwacha (About $600) in June 2013. Out of this, Agnes obtained a loan of 15,000 Kwacha (About $35) with which she started hawking ladies’ bags from village to village. During market days she would go sell in the market. Within months, she had diversified her wares and included the Malawian traditional cloth “Zitenje,” and children’s clothes.
In about 10 months her capital had shot up to 80,000 Kwacha ($190). She put 30,000 Kwacha ($70) of her capital into farming corn and beans. Currently Agnes has a business capital of 50,000 Kwacha ($120) and hopes to continue to grow it. She is also expecting a good harvest.
With the increased income and improved confidence she is now able to support her two children in school. They are better fed, have soap and pomade to use, dress better and are happier, she says. Now she is encouraging her sixteen-year old son who dropped out of school to return to the classroom.
And what about her four-year-old daughter?
“As long as I am alive, I’ll not allow my daughter to marry early,” Agnes vows. “She will finish school and get a means of earning income first. “
Agnes’ hard work, sense of business, assertiveness and leadership skills have already paid off. She now sits on the village Development Committee (VDC) and has attained the coveted post of a secretary. As a result of her advocacy, Agnes has been made the chair of the Orphans and Vulnerable Children (OVC) committee in the village.
“The AWDF funded project has been of great benefit to me and I wish the project came earlier before I got lost,” Agnes said.
As a result of the work being done by GENET and other civil society organisations in the traditional authority, the Chitera traditional authority has banned marriages by subjects less than 21 years.
Join us in supporting work like this by making a contribution to AWDF today! [/tp]
[tp lang=”fr” not_in=”en”]L’histoire d’Agnes Filimoni commence de manière classique pour cette mère de 30 ans originaire de Mtembo Village relevant de l’autorité traditionnelle de Chitera au Malawi. Ici, le taux de mariages et de grossesses précoces est élevé, ils sont souvent motivés par l’espoir d’échapper à la pauvreté et avoir de quoi manger.
Agnès a été mariée très jeune pour fuir les abus sexuels commis par son beau-père. À quinze ans, elle fuit loin de la maison et part vivre avec ses grands-parents, mais bientôt elle entame une relation avec un homme qui l’aide à terminer l’école primaire pour l’épouser à la sortie.
Mais son mari devient violent après la naissance de son premier enfant. Sans aide ni ressources elle endure des années de violences conjugales. En plus de cela, son premier enfant doit abandonner l’école.
Invitée à participer à un programme de sensibilisation de la communauté au droit des femmes organisé par Girls Empowerment Network (GENET), Agnes a pris la décision audacieuse de rejoindre ce réseau. Quand ils ont constaté ses qualités de direction naturelles, elle a été encouragée à mettre en place un réseau GENET dans son propre village. Ce qu’elle a fait et elle est actuellement la présidente du groupe des femmes de Tikondane.
Agnès et les dix-huit membres de son nouveau groupe reçoivent des cours intensifs portant sur la gestion d’entreprise, la vie quotidienne et des techniques de leadership, ainsi qu’un capital de démarrage de 250 000 kwacha (environ 600 $) en Juin 2013. Sur ce montant, Agnes a obtenu un prêt de 15.000 Kwacha (Environ 35 $) avec lequel elle a commencé à vendre des sacs pour femmes de village en village. Les jours de marché, elle allait y vendre ses produits. En quelques mois, elle avait diversifié ses marchandises et vendait également le “Zitenje» tissu traditionnel du Malawi , ainsi que des vêtements pour enfants.
En 10 mois environ, son capital est monté à 80.000 Kwacha (190 $). Elle a investit 30.000 Kwacha (70 $) de ses capitaux dans la culture du maïs et du haricot. Actuellement Agnes dispose d’un capital d’affaires de 50.000 Kwacha (120 $) et espère continuer à le développer. Elle attend également une bonne récolte.
Avec l’amélioration de ses revenus et sa plus grande assurance, elle est maintenant en mesure de pouvoir envoyer ses deux enfants à l’école. Ils sont mieux nourris, ont du savon et des pommades à utiliser, ils peuvent mieux s’habiller et sont plus heureux, dit-elle. Maintenant, elle encourage son fils de seize ans qui a abandonné l’école à retrouver les salles de classe.
Et que dire de sa fille de quatre ans?
“Tant que je serais en vie je n’autoriserais pas ma fille à se marier jeune.», promet Agnès. “Elle finira ses études et aura une source de revenus d’abord.”
Le dur travail d’Agnes, son sens du business, son assurance et ses compétences en direction on déjà payé. Elle fait maintenant partie du Comité de Développement du Village (VDC) et a atteint le poste convoité de secrétaire. Résultat de sa mobilisation, Agnes a été nommée présidente du comité des Orphelins et enfants Vulnérables (OVC) de son village.”
“Le projet financé par AWDF a été très bénéfique pour moi et j’aurais aimé qu’il arrive plus tôt, avant que je ne me sois perdue» dit Agnès.
En réponse au travail effectué par GENET et d’autres organisations de la société civile dans la zone, l’autorité traditionnelle Chitera a fini par interdire les mariages pour les sujets de moins de 21 ans.
Rejoignez-nous pour soutenir le travail de ce type en faisant une contribution à AWDF aujourd’hui![/tp]