Ecrit par Ameyo Dekoleadenu – Assistante en Communication, AWDF
Date: 7 avril 2020
Le monde vit actuellement un moment terrible, un moment de chaos total, où nous nous posons diverses questions sur notre futur en tant qu’êtres humains, et aussi sur le futur économique de nos pays. Nous allons au lit chaque jour espérant avoir un lendemain meilleur et nous nous levons réalisant que nos espérances n’aboutissent à rien, sinon un choc total.
La pandémie de Covid-19 n’épargne personne. Ce virus qui ne connaît ni genre, ni nationalité, ni statut social, ce virus non discriminatoire nous laisse ébahi par ses effets négatifs sur l’être humain ainsi que le système économique. Pour nous en tant que féministes/activistes, c’est un moment de réflexion, un moment où nous devons nous poser beaucoup de questions sur nos stratégies de sororité.
A toutes les femmes qui ne vivent qu’au jour le jour et qui, à cause des mesures prises par leurs gouvernements sont en confinement et/ou en quarantaine; à toutes les femmes qui n’ont aucun abri sinon la maison de leurs violeurs et qui n’ont aucun choix que de rester dans ses relations abusives en ce moment terrible; à toutes les organisations de défense des droits des femmes dans le monde et plus spécifiquement en Afrique francophone qui ne cessent d’aider les femmes vulnérables en ces moments de chaos, recevez mes mots d’encouragement. Je nous exhorte en tant que féministes/activistes à nous soutenir les unes les autres d’une manière ou d’une autre dans ce moment terrible. Rappelons-nous surtout que notre sororité ne prend tout son sens et ne devient une réalité que lorsque nous la mettons en pratique. La distance ne doit pas être une barrière entre nous et ne doit en aucun cas nous empêcher de passer des appels téléphoniques juste pour nous encourager les unes les autres et aussi nous informer de la situation que vit l’autre afin de savoir comment lui venir en aide.
Ma prière c’est de voir la fin de cette pandémie le plus tôt possible. Pendant que les experts s’acharnent à trouver une solution durable à ce fléau, protégeons-nous et n’oublions pas de suivre les mesures conseillées par l’Organisation Mondiale de la Santé (OMS).