Year: 2015
Happy International Women’s Day 2015: Empowering Women, Empowering Humanity
Happy International Women’s Day 2015: Empowering Women, Empowering Humanity
[tp lang=”en” not_in=”fr”]As we celebrate International Women’s Day this year, we at AWDF have something special to rejoice about. This year marks our fifteenth year of existence; nurturing, supporting and advocating for women on this continent in pursuit of our fundamental vision: to see a world where there is social justice, equality for all and respect for women’s rights.
Enjoy these special thoughts about “Our Day” from our writers, staff, friends and supporters in the quotes illustrated in these exciting graphics which give us a preview of the look of our upcoming new website.[/tp]
[tp lang=”fr” not_in=”en”]Alors que nous célébrons la Journée internationale de la femme cette année, nous avons à AWDF quelque chose de spécial dont se réjouir. Cette année marque notre quinzième année d’existence; de développement, de soutien et de défense des femmes sur ce continent dans la poursuite de notre vision fondamentale: pour voir un monde où il y a de la justice sociale, l’égalité pour tous et le respect pour les droits des femmes.
Profitez de ces pensées spéciales sur “Our Day” de nos écrivains, personnel, amis et sympathisants dans les citations illustrées dans ces graphiques passionnants qui nous donnent un aperçu de l’apparence de notre nouveau site Web à venir.[/tp]
Reminiscences On International Women’s Day Twenty Years after Beijing
Reminiscences On International Women’s Day Twenty Years after Beijing
[tp lang=”en” not_in=”fr”]By Olutimehin Adegbeye
In the twenty years that have passed since the Beijing Conference, I have gone from being a girl child myself to having one of my own. At first, I was told I was having a boy, and when I found out I wasn’t, my heart started to ache for my unborn child because of all the pain I could see waiting for her in the world. In my own twenty years prior to falling pregnant (I was barely 21 when I gave birth), I had experienced enough gendered violence to realistically believe that she might have only five or six years before she became ‘fair game’. As it turned out, she only had two.
The first time a stranger called out a sexual comment to my daughter, she was one week shy of her second birthday. My shock and anger were useless, as the man laughed with his friends, insisting they were ‘just joking with the baby.’ I had always been aware that there was only so much I would be able to protect my little girl from, but it was never more real to me than that day.
Already I’ve seen her shoulders slump under the weight of gendered expectations, as people ask her to ‘act like a girl’ whenever she plays loudly, insisting, “don’t you know you have to be a lady?”. I’ve watched her blithely ignore jokes that she will find a husband quickly because of the size of her bum, seen her internalise reminders not to fall down too often because scars will reduce her bride price… She’s barely two, but already the scope of her life is starting to be limited by her gender, and her value as a person has started to be measured by her marriageability and ability to perform femininity.
My daughter and girls like her are the reason I am unapologetic about my feminism. Progress has been made in the last twenty years, but there is still a lot of work to be done. Girls and women are so much more than mere vehicles for men’s sexual expression or bargaining tools in power struggles, and the sooner we collectively recognise this, the better. Government policies actively exclude, dismiss or erase women. In the classroom and the boardroom, our femaleness invariably places us at a disadvantage. Less than 2% of all aid money goes to girls, despite the vast amounts of evidence that show that the empowerment of young girls is the key to maximising nations’ economic potential.
For every girl who drops out of school to work, get married or care for ill relatives, there is a generation disenfranchised. For every girl kidnapped or trafficked into slavery of any kind, a nation loses out. Every time a girl or woman dies in childbirth, from malnourishment, from easily preventable diseases or lack of primary healthcare, the loss is far greater than simply one dead citizen. We all lose out when girls and women are given the short end of the stick — we have all been losing out for a long time.
Feminism has enjoyed a surge in popularity in recent years, thanks in part to pop culture icons and members of the mainstream adopting either the ideology itself or espousing its tenets. With the democratisation of knowledge via the internet, there is now increased awareness of the issues affecting women – poverty, violence, unemployment and other kinds of disenfranchisement — and more than ever before we have the tools, if not all of the resources, necessary to get everyone on board in the fight.
The fact remains that if women’s rights continue to be treated as being relevant only to women, our progress will be slow. Women’s issues are human issues. More important than the value of women and girls to society, is our value to ourselves. We are entitled to our own lives, and that fact alone should be enough for society to recognise the preservation of our rights as being the responsibility of every citizen. As long as the attitudes, norms and structures that underpin patriarchy, fundamentalism, globalisation and militarisation continue to go largely unchallenged, the quality of girls’ and women’s lives everywhere will be lower than optimal.
By building bridges and fostering solidarity with women of all kinds and from all places, we can amplify those voices that cry out against misogyny. By loving ourselves radically and supporting one another, working for transformative justice and dismantling the tools of oppression, we have a chance to forge ahead with this march started twenty years ago. And what better time to rekindle that flame lit in Beijing, than now?[/tp]
[tp lang=”fr” not_in=”en”]Par Olutimehin Adegbeye
Au cours des vingt années qui se sont écoulées depuis la Conférence de Beijing, je suis moi-même passée de fille à mère. Au début, on m’a dit que j’aurais un garçon, et quand je découvris que ce n’était pas le cas, mon cœur a commencé à me faire mal pour l’enfant à naître à cause de toute la douleur que j’avais constaté et qui l’attendait en ce monde. Dans ma vingtaine avant de tomber enceinte (J’avais à peine 21 ans quand je donnais naissance), j’avais suffisamment expérimenté la violence de genre pour réellement croire qu’elle n’avait que cinq ou six ans avant avant de venir à un «jeu équitable». En fait, elle en avait seulement deux.
La première fois qu’un étranger à fait un commentaire sexuel à ma fille, elle venait à peine de fêter son deuxième anniversaire. Le choc et la colère étaient inutiles, lorsque l’homme se mit à rire avec ses amis, ils insistaient sur le fait qu’ils «ne faisaient que plaisanter avec le bébé.” J’avais toujours été consciente que j’étais prête à tout pour protéger ma petite fille, mais cela n’a jamais été plus vrai que ce jour là.
Je voyais déjà le poids des attentes liées au genre reposer sur ses épaules, les gens lui demandant “d’agir comme une fille” lorsqu’elle fait du bruit en jouant, en insistant, “ne sais-tu pas que tu dois être une dame?”. Je l’ai regardée ignorer allègrement les blagues disant qu’elle trouvera un mari rapidement en raison de la taille de ses fesses, la voir intérioriser les conseils voulant qu’il ne faut pas tomber trop souvent parce que les cicatrices réduiront sa valeur comme mariée … Elle a à peine deux ans, mais déjà la portée de sa vie commence à être limité par son sexe, et sa valeur en tant que personne a commencé à être mesurée par son aptitude au mariage et la capacité à incarner la féminité.
Ma fille et les filles comme elle sont la raison pour laquelle je ne m’excuse pas d’être féministe. Des progrès ont été réalisés au cours des vingt dernières années, mais il reste encore beaucoup de travail à faire. Les filles et les femmes sont bien plus que les simples véhicules d’une expression ou négociation sexuelles, outils des hommes dans les luttes de pouvoir, et le plus tôt nous serons reconnues collectivement, le mieux ce sera. Les politiques gouvernementales excluent activement, écartent ou effacent les femmes. Dans la salle de classe et la salle de réunion, notre féminité nous place toujours dans une situation désavantageuse. Moins de 2% de tout l’argent de l’aide va aux filles, malgré les vastes quantités de preuves qui montrent que l’autonomisation des jeunes filles est la clé pour maximiser le potentiel économique des nations.
Pour chaque fille qui abandonne l’école pour travailler, se marier ou soigner des parents malades, il y a une génération privée de ses droits. Pour chaque fille enlevée, victimes de la traite ou d’esclavage en tout genre, la nation est perdante. Chaque fois qu’une fille ou une femme meurt en couches, de malnutrition, de maladies facilement évitables ou de manque de soins de santé primaires, la perte est beaucoup plus conséquente que si c’était simplement un citoyen mort. Nous perdons tous lorsque les filles et les femmes sont désavantagées – nous avons tous été perdants pendant longtemps.
Le féminisme a connu un regain de popularité ces dernières années, en partie grâce à des icônes de la culture pop et des membres du grand public adoptant soit l’idéologie elle-même ou alors en épousant ses principes. Avec la démocratisation du savoir par l’intermédiaire de l’Internet, il y a maintenant une prise de conscience accrue des questions touchant les femmes – la pauvreté, la violence, le chômage et d’autres sortes de privation des droits civiques – et plus que jamais, nous avons les outils, si ce n’est toutes les ressources, nécessaires pour faire prendre part tout le monde à la lutte.
Le fait demeure que si les droits des femmes continuent d’être traités comme n’étant pertinent que pour les femmes, nos progrès seront lents. Les problèmes des femmes sont des questions humaines. Plus important que la valeur des femmes et des filles pour la société, est notre propre valeur. Nous avons le droit sur nos propres vies, et ce seul fait devrait être suffisant pour la société de reconnaître la préservation de nos droits comme étant la responsabilité de chaque citoyen. Tant que les attitudes, les normes et les structures qui sous-tendent le patriarcat, le fondamentalisme, la mondialisation et la militarisation continuent d’avancer largement et de manière incontestée, la “qualité de vie” des filles et des femmes partout dans le monde sera inférieure au niveau optimal.
En construisant des ponts et en favorisant la solidarité avec les femmes de toutes origines et horizons, nous pouvons amplifier ces voix qui crient contre la misogynie. En nous aimant profondément et en se soutenant les unes les autres, en travaillant pour une justice transformatrice et le démantèlement des outils d’oppression, nous avons une chance d’aller de l’avant avec cette marche commencée il y a vingt ans. Et quel meilleur moment pour raviver cette flamme allumée à Beijing, que maintenant?[/tp]
Happy International Women’s Day!
Happy International Women’s Day!
‘Advancing the Cause of Women through the Arts.’ An Alliance Magazine Interview with Sarah Mukasa
‘Advancing the Cause of Women through the Arts.’ An Alliance Magazine Interview with Sarah Mukasa
[tp lang=”en” not_in=”fr”]This Alliance Magazine interview with AWDF’s director of programmes, Sarah Mukasa, was originally featured in their March 2015 issue. To get a copy of the issue click here
The African Women’s Development Fund’s (AWDF) mission is to advance women’s rights and gender equality in Africa. How does their Arts, Culture and Sport programme contribute to it, Alliance asked programme director Sarah Mukasa.
AWDF’s Arts, Culture and Sports thematic grantmaking area seeks to engage with key players in philanthropy and the arts to produce alternative images and messages of African women, which challenge negative stereotypes and images. It also showcases the contributions and achievements of African women through the creation of platforms for self-expression and dialogue by African women on key issues of concern, and through skills building and technical assistance in addition to grantmaking.
Of particular interest is popular culture since its growth, influence and visibility have been exponential. For example, the Nigerian film industry is the third largest globally in terms of films produced. Of concern to us as AWDF is the fact that popular culture (especially music and film) is being widely exploited by fundamentalist religious and cultural groups to create ideas of African identity that are highly discriminatory to women.
There is considerable evidence that women in the arts can be a tremendous force for shaping public engagement and opinion. For example, the late Tanzanian folk musician Bi Kidude highlighted through her music the many ways in which traditional cultures have celebrated women’s sexuality, thus creating avenues through which women’s sexual health can be discussed in culturally appropriate ways. This is a taboo area, so it is a remarkable achievement in both artistic and activist terms.
In our short experience of supporting arts and culture, we would say it has enabled us to reach more people, to forge new links with young people’s groups, and to create public awareness and debate.
I don’t believe the arts are a neutral space. Every piece of art or cultural expression reflects an opinion or social commentary of some kind. There is a view that those who challenge the dominant narrative of the arts are using the arts for their own purposes. In my view, they are doing nothing different from any artist, which is demonstrating how they see the world.
Is there evidence that supporting women’s arts organizations advances women’s rights?
Yes, I think so. For example, traditionally sculpture in much of Africa has been dominated by men and as such carries higher status in the arts. We supported the Memory Lane Project in Ghana, which works with women artisans and challenges the notion that women have neither the skill nor the capacity to be sculptors. This has in turn challenged deeply held beliefs about women’s role in society. It has also created opportunities for women artisans to increase their livelihoods and income.
The Arts, Sports and Culture theme also aims to mobilize young people to address areas of critical concern. For example, a group called the Katswe Sistahood in Zimbabwe uses theatre and poetry to tell the stories of young Zimbabwean women experiencing violence as well as to educate young women on sexual and reproductive health and rights. The group’s work has strengthened the network of young women seeking greater protection from violence and has won the support of law enforcement agencies in and around Harare. More importantly, it has succeeded in bringing these issues to the forefront of public debate in Zimbabwe.
Do you also support arts activities as part of other programmes?
Yes, we do. For example, in 2012 we part funded a documentary, The Witches of Gambaga, highlighting the plight of many women in northern Ghana who are singled out as the cause of family and community misfortune and labelled witches. They are forced to flee their homes and seek refuge in ‘witches’ camps’ where they are condemned to a life of hardship. The film portrayed the difficulties these women face and challenged the evidence of their supposed witchcraft. It became a topic of national debate and discussion. Many Ghanaians did not know of the practice. Two years later there has been significant change at the camp and in communities. While the practice has not died out, there have been significant improvements in conditions in the camps and in terms of protection from these accusations.[/tp]
[tp lang=”fr” not_in=”en”]Cette entrevue de la directrice des programmes d’AWDF, Sarah Mukasa, pour Alliance Magazine est parue dans leur numéro de Mars 2015. Pour obtenir une copie du numéro, cliquez ici
La mission du Fonds Africain de Développement de la Femme (AWDF) est de faire progresser les droits des femmes et l’égalité des sexes en Afrique. Comment leurs programms d’Arts, Culture et Sport y contribuent-ils, Alliance a posé la question à la directrice des programmes Sarah Mukasa.
La zone de subventionnement thématique d’AWDF Arts, Culture et Sport cherche à s’engager avec les principaux acteurs de la philanthropie et des arts pour produire des images et des messages de femmes africaines, qui remettent en cause les stéréotypes négatifs et des images alternatives. Il présente également les contributions et les réalisations des femmes africaines à travers la création de plates-formes d’auto-expression et de dialogue par les femmes africaines sur les préoccupation et questions clés, et à travers le renforcement des compétences et l’assistance technique, en plus de l’octroi de subventions.
La culture populaire est d’un intérêt particulier, par sa croissance, son influence et visibilité qui sont exponentielles. Par exemple, l’industrie cinématographique nigériane est la troisième plus grande au niveau mondial en termes de films produits. Notre préoccupation à AWDF est le fait que la culture populaire (en particulier la musique et le cinema) est largement exploitée par les groupes fondamentalistes religieux et culturels pour créer des idées de l’identité africaine qui sont très discriminatoires envers les femmes.
Il y a des preuves considérables que les femmes dans les arts peuvent être une force formidable pour façonner l’engagement et l’opinion publique. Par exemple, la musicienne traditionnelle tanzanienne Bi Kidude a souligné à travers sa musique les nombreuses façons dont les cultures traditionnelles ont célébré la sexualité des femmes, créant ainsi les voies par lesquelles la santé sexuelle des femmes peut être discutée de manière culturellement appropriée. Ceci est un sujet tabou, c’est donc remarquable en termes artistiques et activistes.
Dans notre courte expérience d’appui aux arts et à la culture, nous dirions qu’elle nous a permis d’atteindre plus de gens, de nouer de nouveaux liens avec des groupes de jeunes, et de permettre la sensibilisation du public aux débats.
Je ne crois pas que les arts soient un espace neutre. Chaque pièce de l’art ou de l’expression culturelle reflète une opinion ou un commentaire social d’une certaine manière. Il y a le point de vue de ceux qui contestent le discours dominant des arts et qui utilisent les arts à leurs propres fins. À mon avis, ils ne font rien de différent des autres artistes, ce qui est la démonstration de la façon dont ils voient le monde.
Y at-il des preuves que soutenir les organismes artistiques de femmes contribue à l’avances de leurs droits?
Je pense que oui. Par exemple, traditionnellement la sculpture dans une grande partie de l’Afrique a été dominée par les hommes et, de fait a un statut plus élevé dans les arts. Nous avons soutenu le projet Memory Lane au Ghana, qui travaille avec les femmes artisans et conteste l’idée que les femmes n’ont ni la compétence ni la capacité d’être sculpteurs. Cela a à son tour remis en question les croyances profondément ancrées sur le rôle des femmes dans la société. Cela a également créé des opportunités pour les femmes artisans pour accroître leurs moyens de subsistance et de revenus.
La catégorie des Arts, Sports et Culture vise également à mobiliser les jeunes pour aborder des domaines de préoccupation critique. Par exemple, un groupe appelé le Katswe Sistahood au Zimbabwe utilise le théâtre et la poésie pour raconter les histoires de jeunes femmes zimbabwéennes qui sont victimes de violences ainsi que pour éduquer les jeunes femmes sur la santé et les droits sexuels et reproductifs. Le travail du groupe a renforcé le réseau de jeunes femmes qui cherchent une plus grande protection contre la violence et a gagné le soutien des organismes d’application de la loi dans et autour de Harare. Plus important encore, il a réussi à porter ces questions à l’avant-garde du débat public au Zimbabwe.
Êtes-vous favorable également au soutien activités artistiques dans le cadre d’autres programmes?
Oui. Par exemple, en 2012, nous avons en partie financé un documentaire, The Witches of Gambaga, soulignant le sort de beaucoup de femmes dans le nord du Ghana qui sont pointées comme la cause du malheur de la famille et de la communauté et étiquetées comme sorcières. Elles sont forcées de fuir leurs maisons et de chercher refuge dans un “camps de sorcières” où elles sont condamnées à une vie de misère. Le film dépeint les difficultés que rencontrent ces femmes et a contesté la preuve de leur sorcellerie supposée. C’est devenu un sujet de débat et de discussion national. Beaucoup de Ghanéens ne savent rien de la pratique. Deux ans plus tard, il ya eu des changements importants dans le camp et dans les communautés. Bien que la pratique n’ait pas disparu, il y a eu des améliorations significatives quant aux conditions dans les camps et en termes de protection contre ces accusations.
Sarah Mukasa est directeur de programme à AWDF. Email sarahm@africlub.net/awdf[/tp]
[tp lang=”en” not_in=”fr”]Sarah Mukasa is programme director at AWDF. Email sarahm@africlub.net/awdf[/tp]
Women Should be Leading Efforts to Rebuild Ebola-Stricken Regions
Women Should be Leading Efforts to Rebuild Ebola-Stricken Regions
[tp lang=”en” not_in=”fr” ]This article was originally posted on allAfrica.com
By Nafi Chinery
The number of new Ebola cases in January 2015 dropped to the lowest weekly level since June 2014.
As a result, the World Health Organization recently said they are shifting their focus to not only ending the outbreak but to rebuilding the three countries that have been hardest hit: Guinea, Liberia, and Sierra Leone.
Up to this point in the Ebola response, men have been leading the directives and making most of the high-level decisions.
The national Ebola task force, which has now been replaced by the incidence management systems constituted by the government of Liberia, for example, is led by female President Ellen Johnson Sirleaf, but 90% of the members are men. Other task forces like the Bomi county and joint task force (JFT) in Liberia are also male-dominated.
The lack of women tapped as leaders during the Ebola crisis has been an unfortunate oversight. Male leaders tend to have fewer ties to communities and traditional roles, such as caring for the sick and carrying out burial functions, than do women.
Further, in community after community, it is local women who have been the primary people working on the Ebola defense plan.They have been involved in Ebola education and have provided psycho-social support to communities who have been traumatized.
They have been at the frontlines distributing soap, watering cans, and information on health care facilities to help meet people’s most basic needs. Daily, they offer an invaluable service by providing healthcare tips in the local languages that foreign staff of international organisations may not know.
Women have been working at the national level, too. Take the women of Sierra Leone, led by the 50/50 group and organizations like the River Women’s Peace Network, which established a Women’s Response to Ebola Campaign to bring women’s skills and knowledge to bear in fighting Ebola.
Volunteering at the ministry of health and sanitation’s toll free call Centre, the group’s work has reportedly increased community enquiries relating to accessing care services, accurate information about Ebola, and the care and custody of orphans.
The African Women’s Development Fund (AWDF), where I work, has long recognized the skills and leadership capacity of women. To date, AWDF has awarded grants of over US$500,000 to 42 women’s organisations in Liberia, Guinea and Sierra Leone to address Ebola. The idea is to strengthen women’s capacity to respond to the Ebola crisis in hard to reach communities.
This directly resulted in fewer market women being affected by the virus and increased the number of communities and women’s groups who spread their knowledge on Ebola to other rural communities and family members.
In both Liberia and Sierra Leone, whenever there has been an increase in women’s involvement at the higher levels of leadership, it has produced faster and sustained results.
For example, in Liberia, both ActionAid Liberia (AAL) and the Angie Brooks Centre ensured that women and young people’s perspective, involvement and needs were factored into the national Ebola response plans.
They trained and involved women at all levels of activities including using local women to translate Ebola awareness messages in local languages in rural areas. Korto Williams, AAL Country Director, visited the AWDF offices on 6thFebruary 2015 to update staff on the Ebola situation in Liberia.
During her presentation she said, “Ebola would have ended earlier if women were involved at the early stages of the national response plan”. Her organisation has reached 360,000 people in 278 communities across 6 counties so far, mostly women and children. As the Ebola crisis shifts to rebuilding communities, we cannot afford to keep women out of decision-making roles any longer.
We need women’s knowledge and input. Women, especially rural women, are the custodians of culture and tradition and if we want to see a change in culture, tradition and lifestyles of the people in affected communities then women are best suited to lead the way. Their skills in community social mobilization are crucial and they often have the best ties to the communities in the first place.
Now is the time to invite more of the women AWDF and others work with to the highest levels of decision-making. While it may take more effort to find knowledgeable and read-to-lead women in some regions, they exist in every community and country and their breadth and depth of knowledge are valuable.
For real change to take place in the fight against Ebola, women must be represented in significant numbers at every level of decision-making, planning, monitoring and implementation.
Nafi Chinery is the Capacity Building Programme Specialist at The African Women’s Development Fund and an alumni of the Aspen Institute’s New Voices Fellowship.[/tp]
[tp lang=”fr” not_in=”en” ]Cet article a été posté sur allAfrica.com
Par Nafi Chinery
Le nombre de nouveaux cas d’Ebola en Janvier 2015 a chuté au niveau hebdomadaire le plus bas depuis Juin 2014.
Par conséquent, l’Organisation mondiale de la Santé a récemment déclaré qu’elle consacre son attention non seulement à endiguer l’épidémie, mais aussi à la reconstruction des trois pays qui ont été les plus durement touchés: la Guinée, le Libéria et la Sierra Leone.
Jusqu’à présent pour répondre à Ebola, les hommes ont été leader des directives et pris la plupart des décisions à un haut niveau.
Le national Ebola task force par exemple, qui a maintenant été remplacé par des systèmes de gestion des incidents constitués par le gouvernement du Libéria, est dirigé par la présidente Ellen Johnson Sirleaf, mais 90% des membres sont des hommes. D’autres groupes de travail comme la Force opérationnelle interarmées de Bomi (JFT) au Libéria sont également dominés par les hommes.
Le manque de femmes impliquées en tant que leader lors de l’épidémie d’Ébola a été un oubli regrettable. Les dirigeants masculins ont tendance à avoir moins de liens avec les collectivités et les rôles traditionnels, tels que les soins aux malades et la réalisation de sépultures, que les femmes.
En outre, dans bon nombre de communautés, ce sont les femmes de la localité qui ont été les premières personnes a travailler au plan de la défense contre le virus Ebola. Elles ont été impliquées dans l’éducation sur Ebola et ont fourni un soutien psychosocial aux communautés qui ont été traumatisées.
Elles ont été en première ligne pour la distribution de savon, d’arrosoirs et pour fournir des informations sur les établissements de soins de santé afin de répondre à la plupart des besoins fondamentaux des populations. Quotidiennement, elles rendent un service inestimable en fournissant des conseils de soins de santé dans les langues locales que le personnel étranger des organisations internationales ne peut pas savoir.
Les femmes ont travaillé au niveau national, aussi. Prenez les femmes de Sierra Leone, menées par le groupe 50/50 et les organisations comme le Réseau pour la paix des femmes du fleuve, qui a établi la La réponse des femmes à la Campagne Ebola afin d’apporter les compétences et les connaissances de ces femmes dans la lutte contre le virus Ebola.
Faisant du bénévolat pour le ministère de la santé et de l’assainissement au Centre d’appel gratuit , le travail du groupe aurait augmenté le nombre d’enquêtes communautaires relatives à l’accès aux services de soins, des informations précises sur le virus Ebola, le soin et la garde des orphelins.
Le Fonds africain de développement de la femme (AWDF), où je travaille, a depuis longtemps reconnu les compétences et les capacités de leadership des femmes. À ce jour, AWDF a accordé des subventions de plus de US $ 500 000 à 42 organisations de femmes au Libéria, en Guinée et en Sierra Leone pour répondre à Ebola. L’idée est de renforcer la capacité des femmes pour répondre à la crise d’Ébola afin d’atteindre abondamment les communautés.
L’une des 42 organisations est le Sirleaf Market Women’s Fund (SMWF) au Libéria. Cette organisation a été en mesure de travailler avec 15 marchés qui, combinés, représentent environ 9.000 vendeuses de marché et plus de 12.000 utilisateurs quotidiens du marché. SMWF leur a fourni des équipements de lavage des mains et des campagnes d’information sur le virus Ebola.
Cela a directement entraîné une baisse du nombre de femmes sur le marché affectées par le virus et a augmenté le nombre de communautés et de groupes de femmes qui répandent leurs connaissances sur le virus Ebola à d’autres communautés rurales et aux membres de la famille.
Au Libéria et en Sierra Leone, chaque fois qu’il y a eu une augmentation de la participation des femmes aux plus hauts niveaux de leadership, cela a entraîné des résultats plus rapides et soutenus.
Par exemple, au Libéria, ActionAid Liberia (AAL) et le Angie Brooks Centre ont tout deux veillé à ce que les perspective, la participation et les besoins des femmes et des jeunes aient été pris en compte dans les plans nationaux d’intervention d’Ebola.
Ils ont formé et impliqué les femmes à tous les niveaux d’activités, y compris les femmes de la localité pour traduire les messages de sensibilisation à Ebola en langues locales dans les zones rurales. Korto Williams, Directeur d’AAL Country, a visité les bureaux d’AWDF le 6 février 2015 pour informer le personnel sur la situation d’Ebola au Libéria.
Au cours de sa présentation, elle a déclaré “qu’Ebola aurait été éradiqué plus tôt si les femmes avaient été impliquées dans les premières étapes du plan de réponse national”. Son organisation a atteint 360 000 personnes dans 278 communautés à travers 6 comtés jusqu’à présent, la plupart des femmes et des enfants. Comme la crise Ébola se transforme en reconstruction des communautés, nous ne pouvons pas nous permettre de garder les femmes hors des rôles décisionnels plus longtemps.
Nous avons besoin des connaissances et de l’implication des femmes. Elles sont, en particulier les femmes rurales, les gardiennes de la culture et de la tradition, et si nous voulons voir un changement dans la culture, la tradition et les modes de vie des gens dans les communautés touchées alors les femmes sont les mieux à même de montrer la voie. Leurs compétences en matière de mobilisation sociale sont essentielles et elles sont souvent les meilleurs liens avec les communautés, en premier lieu.
Il est maintenant temps d’inviter plus de femmes d’AWDF et d’autres travaillant aux plus hauts niveaux de prise de décision. Bien que cela puisse demander plus d’efforts pour trouver des femmes ayant les compétence et prête à diriger dans certaines régions, elles existent dans chaque communauté et l’ampleur et la profondeur de leurs connaissances est précieuse.
Pour qu’un réel changement ait lieu dans la lutte contre le virus Ebola, les femmes doivent être représentées en grand nombre à tous les niveaux de la prise de décisions, la planification, le suivi et la mise en œuvre.
Nafi Chinery est spécialiste du programme de renforcement des capacités au Fonds de développement des femmes africaines et ancienne élève d’Aspen Institute’s New Voices Fellowship.[/tp]